Ordjonikidzé




Grigory Konstantinovitch (Sergo) Ordjonikidzé (Григорий Константинович (Серго) Орджоникидзе) (1886 - 1937), compagnon de Staline


Issu d'une famille de petits propriétaires terriens, Ordjonikidzé fait des études de médecine et se lie avec les milieux subversifs de gauche. Il adhère au POSDR en 1903 et devient d'emblée bolchevik. Il milite surtout à Bakou, où il fait la connaissance de Staline. Après avoir obtenu son diplôme, il est arrêté pour port d'armes. Après sa libération, il s'exile en Allemagne, puis retourne en 1907 en Russie, à Bakou. C'est là qu'il travaille avec Staline. Il est arrêté et envoyé en Sibérie. Il parvient à s'en évader et à rejoindre la France.
De retour en Russie, il est arrêté en 1912 à Saint-Pétersbourg et envoyé dans un camp de travail. Lors de la révolution de février 1917, il est à Iakoutsk, où les bolcheviks prennent le pouvoir. Il retourne ensuite auprès de Staline à Saint-Pétersbourg pour y vivre les événements de la révolution d'Octobre. Pendant la guerre civile, il est l'un de ceux qui mettent en place le pouvoir des soviets dans le sud du pays. Sergo était un dirigeant efficace et populaire.
En remerciement de sa collaboration, il devient Président de la Commission centrale de contrôle du parti — qui organise les purges au sein du PCUS — et membre du Politburo. Mais Staline commence à soupçonner Ordjonikidzé de vouloir s'allier à certains de ses adversaires, objet des prochaines grandes purges. En désaccord avec Staline concernant la purge des cadres de l'industrie et en particulier le procès et l'exécution de son second Gueorgui Piatakov, Ordjonikidzé meurt (arrêt cardiaque, suicide, assassinat?) le 18 février 1937 à Moscou. Il avait 50 ans.
Plusieurs localités d'Union soviétique ont été nommées en son honneur et portent encore son nom, comme la ville d'Ordjonikidzé en Ukraine, nommée ainsi en 1956.






















Caricature de Boukharine (1927)





























À Magnitogorsk























Un intéressant documentaire sur les circonstances de la mort d'Ordjonikidzé.

Принимаю на себя (1975)





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