François LE GUÉVELLOU est

né le 20 février 1961

fille de Jeanne-Lucile Martin (1898-1984), rédactrice, co-auteur du Dictionnaire national des communes de France


La perspective Lénine, lieu de résidence administrative, en 1984-1985


A étudié le russe au lycée de Villeneuve-le-Roi avec le professeur Alain Hermon (futur professeur au Lycée militaire de Saint-Cyr-l'École).
A aussi étudié le suédois avec madame Lecoy, au lycée Buffon, à Paris.
Ancien élève de l'INALCO :
licence de russe
(Hommage soit aussi rendu ici à un maître sévère mais juste, auteur d'une intéressante théorie sur la notation du yod, le professeur Michel Chicouène, 1936-2017, agrégé de russe et professeur de lituanien.)

diplôme d'estonien (professeur : Vahur Linnuste)
diplôme de serbo-croate
diplôme de géorgien (professeur : Georges Charachidzé)
CAPES de russe
qualifié aux fonctions de maître de conférences
Quelques articles de jeunesse (on sent poindre l'influence de Maître Capello...) :
Correspondant et hôte de Jacques Capelovici, alias « Maître Capello », célèbre grammairien cathodique, auquel il est ici rendu hommage.

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Quelques modestes jalons et souvenirs d'une histoire personnelle sans prétention (où la Russie n'est jamais bien loin).
1981

à Ménilmontant
de Jacqueline Le Guévellou (1920-1998), Inspecteur honoraire de la SNCF, médaille du Travail, actrice, pianiste et peintre amateur
sous le patronage de saint François d'Assise, frère des animaux
(C'est par elle que j'entends ma première histoire d'émigrés russes : elle raconte avoir connu une princesse Goloborodko ayant fui la révolution russe et emporté avec elle ses bijoux qu'elle avait cachés dans un gâteau, que des douaniers lui confisquèrent par gourmandise, sans savoir ce qu'il recelait ! Le premier mot de russe que j'entends est "nipounimaille" = не понимаю, ce qui me renvoie au lexique déniché par Paul Boyer, véritable trésor d'impressionnisme linguistique !)
de père inconnu
demi-frère de Jean-Marie Le Guévellou (1950-), professeur certifié et agrégé d'histoire et de géographie, lauréat du Concours général, ancien professeur au lycée François-Ier de Fontainebleau, auteur, acteur amateur et metteur en scène, prix René Petiet de l'Académie française, auditeur à l'Institut des hautes études de défense nationale, membre du Rotary
ancien traducteur à l'ambassade de France à Moscou


Un émouvant et passionnant témoignage par M. Régis de Belenet (récemment disparu, ancien ambassadeur, notamment au Pakistan), à qui j'eus l'honneur de faire la lecture matinale quotidienne (passionnante !) des journaux soviétiques, au cours de mon séjour comme traducteur à la chancellerie diplomatique où il était alors premier conseiller.

professeur de russe au lycée Henri-IV, Paris (après un long cheminement à travers la région parisienne : collèges et lycées Buffon, Henri-IV [où je succède à Pascal Messiaen, fils du compositeur Olivier Messiaen], Lamartine, Sophie-Germain, Lavoisier, Jacques-Decour [stage de CAPES], Meaux, Nemours, Fontainebleau, Créteil, Vincennes, L'Haÿ-les-Roses, Saint-Maur-des-Fossés)

Projet pour la plaquette du lycée (non publié), réalisé à la demande du regretté Philippe Poujol, agrégé de russe (auquel il est ici rendu hommage)
Ancien élève de l'INALCO :
maîtrise de grammaire russe (mention TB) (L'orthographe russe)
(direction : Marcel Ferrand, 1927-2012, éminent philologue, professeur agrégé de russe, certifié d'espagnol, professeur et traducteur de roumain, également traducteur de slovaque, remarquable enseignant, d'une profonde science et surtout d'une rare humanité)
(direction : Marcel Ferrand, 1927-2012, éminent philologue, professeur agrégé de russe, certifié d'espagnol, professeur et traducteur de roumain, également traducteur de slovaque, remarquable enseignant, d'une profonde science et surtout d'une rare humanité)
(Hommage soit aussi rendu ici à un maître sévère mais juste, auteur d'une intéressante théorie sur la notation du yod, le professeur Michel Chicouène, 1936-2017, agrégé de russe et professeur de lituanien.)

DEA de linguistique russe (Les énoncés interrogatifs en russe parlé contemporain)
(direction et jury : Jean-Pierre Benoist et Marcel Ferrand)

(direction et jury : Jean-Pierre Benoist et Marcel Ferrand)

doctorat nouveau régime de linguistique russe (mention T hon. fél. jury) (Le couple question-réponse en russe moderne)
(direction : Jean-Pierre Benoist, 1935-2022, linguiste de l'école d'André Martinet, agrégé et docteur en russe, professeur de biélorusse ;
membres du jury : Patrice Pognan, linguiste, éminent spécialiste de traduction automatique, diplômé de russe, tchèque et géorgien, Marguerite Guiraud-Weber, agrégée et docteur en russe, grande spécialiste de l'aspect, Jean Breuillard, 1945-2011, éminent savant slaviste, agrégé et docteur en russe)

(Hommage soit aussi rendu à nos autres maîtres d'alors, le comte Stéphane Tatischeff, 1935-1985, agrégé et docteur en russe, ancien professeur au lycée Henri-IV, brillant connaisseur de la littérature russe et inflexible soutien de la dissidence russe, feu Alexis Verba, agrégé de russe, ancien militaire, professeur de version, Dimitri Sorokine, docteur en russe, spécialiste de Napoléon et Tolstoï. Ce fut la grande époque des Langues O'.)
(direction : Jean-Pierre Benoist, 1935-2022, linguiste de l'école d'André Martinet, agrégé et docteur en russe, professeur de biélorusse ;
membres du jury : Patrice Pognan, linguiste, éminent spécialiste de traduction automatique, diplômé de russe, tchèque et géorgien, Marguerite Guiraud-Weber, agrégée et docteur en russe, grande spécialiste de l'aspect, Jean Breuillard, 1945-2011, éminent savant slaviste, agrégé et docteur en russe)

(Hommage soit aussi rendu à nos autres maîtres d'alors, le comte Stéphane Tatischeff, 1935-1985, agrégé et docteur en russe, ancien professeur au lycée Henri-IV, brillant connaisseur de la littérature russe et inflexible soutien de la dissidence russe, feu Alexis Verba, agrégé de russe, ancien militaire, professeur de version, Dimitri Sorokine, docteur en russe, spécialiste de Napoléon et Tolstoï. Ce fut la grande époque des Langues O'.)
diplôme d'estonien (professeur : Vahur Linnuste)
diplôme de serbo-croate
diplôme de géorgien (professeur : Georges Charachidzé)
CAPES de russe
qualifié aux fonctions de maître de conférences
(A aussi étudié de près ou de loin ou s'est intéressé à diverses langues : l'italien, le néerlandais, le chinois, le tibétain (à l'INALCO), le japonais, le coréen, le turc, le tamoul, le laotien, le birman, le khmer, le tcherkesse (un séminaire de DEA), l'égyptien pharaonique, l'arabe, l'hébreu, le cherokee (correspondance avec l'auteur d'un manuel, slaviste et amérindianiste américaine)*, le tahitien. Voir ici nos influences glottophiliques.)
*Edith Frances Ruth Bradley Holmes (1924, Pékin – 2021) fut une linguiste, éducatrice et polyglotte américaine, auteur de deux manuels de langue cherokee. Titulaire d'une licence en langues slaves de l'Université de Californie à Berkeley, elle enseigna le russe à l'Université d'État de Louisiane et dispensa des cours de russe et de cherokee pour adultes à Bartlesville, dans l'Oklahoma. Holmes fut aussi traductrice russe à la Conférence des Nations Unies sur les organisations internationales, en 1945. À la fin des années 1960, elle s'était intéressée aux langues autochtones des Amériques, en particulier le cherokee. À l'été 1976, elle étudia la philosophie du XVIIe siècle à l'Université d'Oxford.
Elle parlait couramment l'anglais, le russe, le portugais et le français, et maîtrisait l'allemand, le grec, le latin et l'espagnol.
Ancien collaborateur-traducteur de la revue issue de la dissidence L'autre Pravda (éd. L'Ourss en presse, 1986), dirigée par la célèbre Renata Lesnik (1949 – 2013).
Extrait du Canard enchaîné
Ancien collaborateur de la revue Le Dévorant, bulletin bimestriel du Cercle littéraire des écrivains cheminots (Association Étienne-Cattin, Union artistique et intellectuelle des cheminots français), seule association de défense de la langue française constituée dans une entreprise (président honoraire : André Escolan, Inspecteur honoraire, membre du comité d'honneur : Alain Guillermou, professeur à l'INALCO).



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Quelques modestes jalons et souvenirs d'une histoire personnelle sans prétention (où la Russie n'est jamais bien loin).
1961-1984 :
Résidence à Choisy-le-Roi, municipalité communiste.
Manufacture de Choisy-le-Roi : Assiette de 1891 - Amitié franco-russe
L'immeuble où je passerai plus de 20 ans verra passer divers visiteurs, dont un pape, Jean XXIII !
Souvenir de la concierge espagnole, ancienne dame de compagnie de Sophia Loren, me surnommant Fidel Castro !
Souvenir de la concierge espagnole, ancienne dame de compagnie de Sophia Loren, me surnommant Fidel Castro !
Souvenir attendri d'une amie d'enfance de ma mère, le docteur Adrienne Aboulenc, pédiatre émule de Françoise Dolto et marraine du médiatique père Guy Gilbert.
Souvenir ému d'enseignants : à la communale, l'instituteur à l'ancienne Michau (à qui je dois ma connaissance et mon amour du [bon] français, et que mon frère avait lui-même connu) ; au collège, l'élégante madame Bartoli, professeur de français, mademoiselle Nuñez de Balboa l'historienne (descendante de l'explorateur) et la germaniste madame Belmont ; au lycée (de Villeneuve-le-Roi), mademoiselle Mégret l'aimable angliciste, madame Lebedeff (d'origine russe) l'éminente germaniste.
Souvenir de nombreux condisciples perdus de vue mais point oubliés :
de collège (Choisy comptait une importante communauté arménienne, l'un d'entre eux, Daniel, est devenu un éminent physicien, avec un autre je me suis même initié aux joies de l'arménien – plus tard je fréquenterai avec gourmandise la légendaire librairie orientaliste Samuelian à Paris, aujourd'hui fermée),
de lycée (feu Élisabeth, Patricia, Sylvie, Olivier [devenu inspecteur du 1er degré], avec qui j'irai à Leningrad et Sotchi...)
et de faculté (Anne-Marie, Christian, Frédéric...), aux destinées variées, dont le dernier est devenu un éminent diplomate.
Souvenir ému de la librairie russe Dom knigi, rue de l'Éperon, qui fit mes beaux jours d'étudiant, et de son distingué propriétaire, Boris Delorme (qu'on peut voir au chapitre Émigrés).
C'est aussi à Choisy-le-Roi qu'un aimable voisin m'initiera à son patois d'Occitanie et que je ferai la connaissance d'un distingué géologue retraité du CNRS, M. Gatineau, vrai polyglotte (il connaissait, entre autres langues « exotiques », le chinois, le géorgien, le basque) qui s'était spécialisé sur le tard dans l'étude des langues les plus diverses, notamment finno-ougriennes et lapones, ou encore athapasques, et qui m'ouvrira un temps ses précieuses archives.
Souvenir ému d'enseignants : à la communale, l'instituteur à l'ancienne Michau (à qui je dois ma connaissance et mon amour du [bon] français, et que mon frère avait lui-même connu) ; au collège, l'élégante madame Bartoli, professeur de français, mademoiselle Nuñez de Balboa l'historienne (descendante de l'explorateur) et la germaniste madame Belmont ; au lycée (de Villeneuve-le-Roi), mademoiselle Mégret l'aimable angliciste, madame Lebedeff (d'origine russe) l'éminente germaniste.
Souvenir de nombreux condisciples perdus de vue mais point oubliés :
de collège (Choisy comptait une importante communauté arménienne, l'un d'entre eux, Daniel, est devenu un éminent physicien, avec un autre je me suis même initié aux joies de l'arménien – plus tard je fréquenterai avec gourmandise la légendaire librairie orientaliste Samuelian à Paris, aujourd'hui fermée),
de lycée (feu Élisabeth, Patricia, Sylvie, Olivier [devenu inspecteur du 1er degré], avec qui j'irai à Leningrad et Sotchi...)
et de faculté (Anne-Marie, Christian, Frédéric...), aux destinées variées, dont le dernier est devenu un éminent diplomate.
Souvenir ému de la librairie russe Dom knigi, rue de l'Éperon, qui fit mes beaux jours d'étudiant, et de son distingué propriétaire, Boris Delorme (qu'on peut voir au chapitre Émigrés).
C'est aussi à Choisy-le-Roi qu'un aimable voisin m'initiera à son patois d'Occitanie et que je ferai la connaissance d'un distingué géologue retraité du CNRS, M. Gatineau, vrai polyglotte (il connaissait, entre autres langues « exotiques », le chinois, le géorgien, le basque) qui s'était spécialisé sur le tard dans l'étude des langues les plus diverses, notamment finno-ougriennes et lapones, ou encore athapasques, et qui m'ouvrira un temps ses précieuses archives.
1972-1973-1974
Août : vacances au pays basque, dans un charmant village. Le fils de mon hôte de l'époque en est devenu maire.
1975
Voyage scolaire en Allemagne de l'Est.
1976
Août : voyage à Augsbourg, dans une merveilleuse famille allemande d'origine hongroise. J'y retournerai à deux reprises.
1978
Voyage à Leningrad avec des condisciples de lycée, à l'hôtel Europe (un palace sans eau chaude !).
1979
Août : voyage à Sotchi. Souvenir d'une canicule infernale, et soirées inoubliables.
Août : voyage à Doubrovnik.
1982
Juin : déjeuner avec ma feue mère dans un restaurant de Vallauris, et rencontre avec le sublime Jean Marais. Dédicace d'une photo et d'une poterie.
1983
Emménagement dans un immeuble où vivait le célèbre diplomate et polyglotte incroyable, ancien enseignant à l'INALCO, Hugues de Dianoux (aujourd'hui décédé). Ma feue voisine, qui habitait une chambre de bonne à côté de la mienne, était l'épouse de l'ex-ambassadeur du Mali, mort assassiné, et la belle-sœur du philosophe Jean-Paul Aron. Un autre voisin fut défenestré après une séance de vaudou ! Un lieu très spécial.
1984
Installation à Moscou. Total dépaysement.
Rencontre avec Sacha, secrétaire de l'Union des écrivains et célébrité du marché noir de Moscou. Juif, il émigra sans doute aux États-Unis après la chute de l'Union soviétique.
Il est curieusement mentionné dans un roman de Ekaterina Moskovskaïa (contactée, elle n'a pu hélas m'en dire plus), Москва-68 :
«Итак, мы ежедневно танцевали. Партнеров высокого класса для танцев было несколько, особенно выделялись Саша Любовный (обалденная фамилия, если учесть, это позже выяснилось, что он – педик), какой-то Павлик, фамилии не помню, Владик Чернов в красном пиджачке-казакине из сукна – шик того битловского времени, – вот мои постоянные кавалеры.»
Souvenir de nos repas à l'hôtel National, près de la place Rouge. Et de ses fidèles compagnons moscovites, Vadim le milicien enjoué, Micha le poète, Nicolas le danseur des ballets Moïsseev, et, à Leningrad, d'un autre Vadim, étudiant attachant. À cette époque, le mot amitié avait un sens.
Rencontre avec de jeunes étudiants français, perdus de vue, dont certains promis à de brillantes carrières (qui organisateur du forum Davos, qui diplomate...).
C'est une époque où j'ai l'honneur de côtoyer à l'ambassade de France de jeunes diplomates dont certains deviendront ambassadeurs dans de lointains pays ! J'ai aussi l'honneur d'être invité, malgré moi, à approcher (sans protocole) l'ambassadeur américain de l'époque dans son ambassade, grâce à Sacha.
Privilège de la jeunesse et du lieu, car tout cela est bien loin et à l'état de souvenirs...
Décembre : Voyage à Riga.
Je m'aventure à marcher sur un bord de mer gelée !
C'est une époque où j'ai l'honneur de côtoyer à l'ambassade de France de jeunes diplomates dont certains deviendront ambassadeurs dans de lointains pays ! J'ai aussi l'honneur d'être invité, malgré moi, à approcher (sans protocole) l'ambassadeur américain de l'époque dans son ambassade, grâce à Sacha.
Privilège de la jeunesse et du lieu, car tout cela est bien loin et à l'état de souvenirs...
Décembre : Voyage à Riga.
Je m'aventure à marcher sur un bord de mer gelée !
Découverte de nombreux restaurants au charme suranné (outre le National, le Métropol, l'Aragvi, le Cuba, le Berlin, le Bombay, le Pékin, le Prague, le Budapest et tant d'autres), aujourd'hui disparus.
1985
Mai : grâce à Sacha, rencontre de son ami de longue date, le couturier Slava Zaïtsev, surnommé le « Dior rouge ». Travaillant notamment pour les dames de l'ambassade, il est resté le couturier russe numéro 1 !
Voyages à Leningrad et à Kiev.
Visite privée au palais Youssoupov, en compagnie d'Irina (une charmante jeune fille, pas la femme de Youssoupov !).
Juillet : voyage à Erevan (où je me suis fait baptiser à l'improviste, dans un village près du lac Sévan, au sang de mouton !).
Tentative avortée d'apprendre à conduire avec une Saab suédoise achetée à un diplomate de l'ambassade américaine, et que je laisserai finalement à Sacha. J'ai préféré, à chaque fois que cela fut possible, rouler en Volga ou en Tchaïka (au noir et conduit, car je n'ai jamais réussi le permis) !
Septembre : retour à Paris en train. Un voyage de 24 heures, en compagnie d'un pinscher nain (sauvé du marché aux animaux de Moscou, et aujourd'hui au paradis des bêtes). Dans le compartiment voisin voyageait Albert Antonian, l'ancien traducteur de Tchernenko et Gorbatchev, avec sa femme estonienne. Quelle expérience !
Avant ma collaboration avec la dissidente Renata Lesnik, j'accompagne comme traducteur une délégation gorbatchévienne, invitée par la mairie d'Orly.
1988
Emménagement dans un tout petit studio situé dans l'ex-QG de la secte Hare Krishna, devenu immeuble à l'escalier classé monument historique. Dans cet immeuble réside la productrice de télévision Françoise Azancot, épouse d'un Russe excentrique et amie, entre autres, de l'extravagant (pour dire le moins) Gérard Depardieu.
Rencontres occasionnelles avec le génial danseur Noureev, habitué du jardin des Tuileries.
1991
Juin : invitation à déjeuner chez Alexandra Stewart à Vincennes, par sa fille (la fille du réalisateur Louis Malle), rencontrée par hasard en bibliothèque. Cette superbe actrice (qui joua entre autres avec Paul Newman) fut une remarquable hôtesse et parut apprécier la vodka que je lui offris.
2004
Emménagement dans un modeste studio, non loin de l'immeuble où le célèbre Jim Morrison trouva la mort.
Au 18 de cette rue se trouvait jadis un restaurant russe (« Le Beautreillis »).
2008
17 juin : la plus grande danseuse du monde (entraînée aux ballets russes), et l'une des plus belles créatures, Cyd Charisse, est morte. J'eus l'honneur de la voir danser au théâtre des Champs-Élysées, après l'avoir admirée au cinéma dans La belle de Moscou (Silk stockings) (avec l'incomparable Fred Astaire).
1er novembre : la légendaire chanteuse péruvienne aux 4 octaves Yma Sumac est morte. La princesse inca eut son heure de gloire en URSS. Je fus honoré d'apprendre par son manager que, peu de temps avant sa mort, le modeste clip que je lui avais consacré (sur Blogger et YouTube) lui avait plu (il est sur mon blog musical et YouTube).
2012
Rencontre avec « Cochonfucius », linguiste attaché au CNRS, polyglotte et sinologue, érudit et humoriste.
Client habitué du café Stop Cluny, grand amateur de bières, je l'avais surnommé « le maître de la Leffe » (l'Aleph)...
C'est d'ailleurs dans ce café typique (aujourd'hui fermé) que je fis la connaissance (de loin) de l'immense acteur Michael Lonsdale.
Hugues Baltzinger (1964 – 2012) est mort. Ancien élève d'Hélène Carrère d'Encausse, il était devenu conseiller culturel à l'ambassade de France à Bakou (Azerbaïdjan). Il avait aussi travaillé au Turkménistan et en Ouzbékistan. Je ne l'avais plus revu depuis sa promotion diplomatique.
En souvenir de nos belles journées ensoleillées à Sotchi, en 1979.
Habitué de la remarquable pâtisserie autrichienne Le Stübli (hélas fermée), je participe à un concours de réclame organisé par son patron pour la promotion de son nouveau restaurant de spécialités autrichiennes et est-européennes Le Stube, et gagne le 1er prix (symbolique) ex aequo !
2015
11 janvier : la célèbre et bellissime Anita Ekberg est morte, dans un asile pour indigents. L'inoubliable vedette de La dolce vita (1960) avait aussi joué dans Guerre et paix de King Vidor (1956).
2017
17 mai : Patrick Tricoit (d'origine caribéenne) est mort, c'était un amoureux et un spécialiste aussi passionné que non conventionnel du jazz noir et de la musique afro-caribéenne. Aussi fauché que riche d'une grande culture musicale et littéraire. Souvenir de nos longues conversations chez Boulinier et à Jazz Corner, et une pensée émue pour un voyage manqué en Amérique...
19 novembre : Della Reese, l'une des plus grandes chanteuses du monde, ancienne disciple de la chanteuse de gospel Mahalia Jackson, est morte. Sa carrière a duré près de 8 décennies. Amie d'Ella Fitzgerald et de Sarah Vaughan, et qu'Aretha Franklin admirait plus que tout. Une époque révolue. Elle a, entre mille autres, donné une admirable version de The story of a starry night, sur la musique de Tchaïkovski.
2024
18 août : notre gloire nationale Alain Delon est mort. On se souvient de lui dans d'innombrables chefs-d'œuvre, j'évoquerai ici seulement L'assassinat de Trotski (1972), de Joseph Losey, avec Romy Schneider et Richard Burton.
« La Russie et moi, c’est une longue histoire d’amour », avait-il déclaré.
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Je finirai par une autre facette de mes activités, en rapport avec la musique et le cinéma (russes mais pas uniquement, loin s'en faut), et que je partage en ligne depuis plus de deux décennies :
I am sorry but I cannot speak French, but I am very impressed with your blog. Clearly you have put a tremendous amount of work into it and I congratulate you on your efforts. I have found many fascinating things and I'm sure I have only scratched the surface. Thank you very much for making it available to the public.
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